1. |
T'avances
03:10
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Avec la bouche en coin et le vent qui pousse, t'avances,
Avec les tripes au ventre et le temps qui pousse, t'avances,
Avec les mains en sang et manger qui t'pousses, t'avances,
Avec les yeux au ciel et le spleen qui pousse, t'avances, t'avances..
Comme si ça souffle et ça souffre, t'avances,
Comme si ça bouge et c'est pourpre, t'avances,
Comme si ça t'coupes et tu coules, t'avances,
Comme si ça t'prends et ça t'foules, t'avances,
Avec le coeur en miette et la lune en fond, t'avances,
Avec des bleus au corps et des coups profonds, t'avances,
Avec l'sourire en face et l'poitrail ouvert, t'avances,
Avec les doigts crispés et la peau à l'envers, t'avances
Comme si ça souffle et ça souffre, t'avances,
Comme si ça bouge et c'est pourpre, t'avances,
Comme si ça t'coupes et tu coules, t'avances,
Comme si ça t'prends et ça t'foules, t'avances,
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2. |
Ventre
03:31
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Et ça s'éclipse, et ça caresse,
Et ça se meurt, et ça te leurre,
Avec mépris, Avec envie,
Tout est franchit, rien est apprit.
Et je crois bien,
Qu'on est pas bien,
De croire que tout s'éteint,
Et je crois bien,
Qu'on est pas bien
De croire que c'est demain.
Ventre mou à plat sur l'asphalte de nos pensées, s'éteint demain s'éteint hier, ventre gravé sur le front de celui qui digère les lois insipides,
Ventre, réveille toi ventre, réveille toi ventre, réveille toi !
Et ça m'enivre et ça t'énerves,
Et ça s'avale et ça t'avales
Avec mépris, avec un cri
Tout se mélange sous tes phalanges.
Et ça m'enivre et ça t'énerve,
Et ca s'avale et ça t'avale
Avec mépris, avec un cri
Tout se mélange sous tes phalanges.
Et je crois bien,
Qu'on est pas bien,
De croire que tout s'éteint,
Et je crois bien,
Qu'on est pas bien
De croire que c'est demain.
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3. |
A s'en crever les yeux
03:05
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A s'en crever les yeux,
A s'en brûler le ventre,
On sent comme un soupir,
loin du souvenir.
A rigoler dans l'ombre,
A t'écraser dans l'onde,
Ils font que te pousser,
A ton chevet.
A l'amour, à la joie, mais cri le loin..
Opaline précieuse,
Révélant ton sourire,
La rage et la folie,
Sont dans ton souffle.
Imagination, essence renaissante,
Ta voix qui veut renaître,
Et ton poitrail ouvert !!
A l'amour, à la joie, mais cri le loin..
Mais comme on s'enivre
Dans ces temps si durs,
Mais comme on s'enivre mais
c'est pas fini non ?
C'est pas fini ?
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4. |
Au détour
02:57
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Au détour d'un regard,
Aux souvenirs manqués,
On s'imagine un soir,
Comme une image rêvée.
Puis on se parle on se touche,
Et ça nous fait pleurer,
Car l'illusion découvre,
Que c'est un instant brisé.
Et si demain on s'enivre,
Quand tout est si gelé,
Et ce que ça nous éclipse?
Est ce qu'on s'est oublié?
Sur les plus hautes cimes,
Qui ont brûlé nos rêves,
On s'imagine en rîmes,
Contraint de faire la trêve,
Comme un bateau qui chavire,
On sent qu'on va plonger,
Dans un silence qui s'étire,
Pour ne plus t'écouter.
Et si demain on s'enivre.....
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5. |
Tout s'arrête
03:05
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Tout recommence enfin, mais,
Tout se balance, si loin, mais,
Tout est si fort, soudain, mais,
Tout est si mort, si mort.
S'afficher en supplice,
S'éffacer dans la joie,
Ce sourire complice,
Qui te ramène à toi,
Caresser en coulisse,
L'image de tes lois,
Répéter dans le vice
Dans le vice.
Tout s'arrête et balance en silence
L'amour qui te guette
Tout s'arrête et balance en silence
Le vent qui t'arrête
Tout recommence enfin, mais,
Tout se balance, si loin, mais,
Tout est si fort, soudain, mais,
Tout est si mort, si mort.
Mais il , ne sait plus pourquoi
la vie le traverse
Mais il est au firmament
quand elle se redresse
Mais il s'agrippe souvent
au temps qui se dresse
Mais il est au firmament
quand elle se redresse.
Tout s'arrête et balance en silence
L'amour qui te guette
Tout s'arrête et balance en silence
Le vent qui t'arrête
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6. |
Un jour
03:19
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Un jour, un jour, il marchera avec le vent en poupe,comme un sourire ravagé par l'ennui. Toutes ces paroles exécives,
tout ce blabla administratif ou l'on se brûle les ailes,
Les ailes de la folie, parce que la folie ca fait peur, ca dérange ce siècle, ce siècle de rupins.
C'est l'histoire d'un ange, cet ange qui sommeille en toi, cet ange qui boit le calice de l'immagination, cet être profondément ancré dans l'oubli et qui ne se manifeste plus que dans la maladie.
La maladie du coeur, le coeur c'est pour les idiots et les poètes maudits dans cet univers étrange ou s'abreuvent les énumérations de chiffres et de symboles calculés pour pouvoir mettre de l'ordre.
De l'ordre dans le coeur, le coeur n'a pas d'ordre à reçevoir si ce n'est celui de la passion de l'instant maigre résidu de son salut.
Et toi oui toi, celui qui rêve, celui qui pense que seul tes yeux, tes yeux oui ! Ceux qui mangent les cadavres culturels, curieuse réminissance de cet enfer sans nom, l'enfer, où travaille le temps à briser ta révolte, ou travaille le temps à creuser ton ennui.
Promulgation, promulgation, promutation, promulgue toi toi même tient !
Et puis ça t'apartiens non ? Toutes ces voix gondolées qui hurlent dans les tréfonds de ton corps, toutes ces lèvres qui s'ouvrent pour ne plus se refermer et qui rongent les moindres petites parcelles de tes idées, elles sont mortes tes pensées, comme les plus belles feuilles en automne, comme le plus beaux des déchets qui se morfond dans l'horreur du vide. Accordons nous alors, un instant, sur les plus belles colines de notre conscience pour révèler au monde toute l'absurdité féconde de nos masturbations cérébrales.Quand, des méandres bleus de nos amour, nous sauveront l'éssence la plus parfaite de notre liberté,Il s'ouvrira alors, les portes de l'espoir.
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7. |
Bien atrophié
03:03
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Sous un silence résorbé,
S'est révélé l'iniquité,
Avec le corps qui s'est bombé
Avec le coeur bien atrophié;
Et c'est en pleur que ça revient
Et c'est en cri qu'il n'y a plus rien
Et c'est brisé par la folie
qu'on est pas foutu d'exister
Et c'est enfin que ça te tient
Et c'est enfin qu'on se sent bien
Oui mais enfin on y peut rien
Car c'est demain que tout revient.
Sous une nuit émaciée
S'est empourpré l'étrange idée
On l'entendait qui se fanait
On l'entendait qui se morcelait
Et c'est enfin que ça revient
Et c'est en cri qu'il n'y a plus rien
Et c'est brisé par la folie
qu'on est pas foutu de s'enivrer
Et c'est enfin que ça te tient
Et c'est enfin qu'on se sent bien
oui mais enfin on y peut rien
Car c'est demain que tout revient
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8. |
Silence
04:17
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Silence,
Dans ta voix qui hurle et s'effrite,
Mais comme,
Je sens que ça brûle et s'irrite
En somme,
Il y a tous ces mots qui s'agitent,
Silence,
Au fond de ta tête c'est tragique.
On aurait pu tracer sans se fermer les yeux
L'avenir anthracite
On aurait pu marcher sans se creuser de bleu
Vers la mer qui s'étripe
Alors on entend ton coeur qui palpite
Et puis dans tes mains ça roule et crépite
Et puis ton visage tangue et récite
Le discours du con qui t'habite.
On aurait pu tracer sans se fermer les yeux
L'avenir anthracite
On aurait pu marcher sans se creuser de bleu
Vers la mer qui s'étripe
On aurait pu briller sans tomber dans le creux
De la place publique
on aurait pu cracher sur tous ces affamés
Gardiens de la république.
Silence,
Dans tes mains qui s'ouvrent et s'enlisent
Mais comme,
Je sens que ça croule et divise
En somme
Il y a tout ce poid qui te tire
Silence,
Au fond de ton corps c'est terrible,
Alors,
On entend ton chant qui s'éclipse
Et puis
Tes poings qui se ferment et se crispent,
Et puis,
Ta bouche qui tangue et récite
alors,
Le discours du con qui t'habite.
On aurait pu tracer sans se fermer les yeux
L'avenir anthracite
On aurait pu marcher sans se creuser de bleu
Vers la mer qui s'étripe
On aurait pu briller sans tomber dans le creux
De la place publique
on aurait pu cracher sur tous ces affamés
Gardiens de la république
Silence
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9. |
J'ai tourné la tête
03:08
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J'ai tourné la tête, dans ma raison et
J'ai trouvé de fait, toute l'illusion
J'ai fouillé sans cesse, dans ma prison et
J'ai tué l'ivresse, de mon crayon
Et dans ces couloirs obscurs,
Tu cris à en pleurer,
De pas pouvoir se révèler,
Et dans ces méandres amères,
Tu manges sans bouger,
Le mots de ton cerveau froissé,
Et dans ces moments brisés,
Tu veux tout arracher ,
Et laisser ton coeur imploser,
Et sur tes lèvres séchées,
Se pose sans se leurer,
L'idée de ce fardeau souillé.
J'ai tourné la tête, dans ma raison et
J'ai trouvé de fait, toute l'illusion
J'ai fouillé sans cesse, dans ma prison et
J'ai tué l'ivresse, de mon crayon
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10. |
D'ici je vois
04:17
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Avec le vent qui nous malmène,
Avec l'histoire qui se déchaîne,
Avec l'amour qui s 'amenuise,
Et ces regards qui s'éternisent,
Avec ton corps qui me traverse,
Et puis c'est là et puis ça berce,
Avec la beauté entre tes yeux,
Quand s'imagine nos désirs.
Avec les coeurs qui vagabondent,
Quand d'autres souffrent de ce monde,
Avec un oeil dans les nuages,
Avec le rêve au coin de la page,
Avec ma bouche sur tes lèvres,
Avec tout ca et puis j'en crève,
Quand on caresse les étoiles,
Quand le pinceau touche sa toile.
D'ici je vois toutes ces images
D'ici je vois tous ces ravages,
Avec mes pupilles de fou
D'ici je vois et je ne fait rien,
D'ici je vois et je ne dit rien,
D'ici je vois et c'est la fin
D'ici je vois, demain.
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iaross Montpellier, France
Cordes frottées, pincées, machines et synthés,
iAROSS est un trio qui mélange chanson, rock et
jazz.
Du texte à la musique, la poésie y tient une place de choix,
Laissant une grande place à l’imagination et aux sensations.
Chant libre et rock, musiques douces ou révoltées,
Les chansons de iAROSS sont l’exutoire de curieux ancrés dans notre époque, qui frappent à coups de guitares saturées
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